Ensoleillement de la journée en cours

 

Ensoleillement du mois en cours

 

Histogramme de l'ensoleillement journalier

 

Histogramme de l'ensoleillement mensuel

Encore plus de détails et de données dans la rubrique STATISTIQUES


Notes et explications

L'ensoleillement est également appelé rayonnement solaire global (RSG), il s'agit d'une mesure de l'intensité des rayonnements solaires attaignant une surface horizontale. Cette radiation inclut à la fois le rayonnement direct et diffus. Les données sont exprimées en watts/m2.

Météo France définit un seuil de 120 W/m2 à partir duquel on peut considérer qu'il y a du soleil. Cette méthode qui a l'avantage d'être simple n'est pas tout à fait exacte. En effet le passage d'un cumulus en été lorsque le soleil est à son zénith ne va pas faire descendre la mesure en-dessous des 120 W/m2. De même en hiver lorsque le soleil passe derrière la montagne (au coucher ou au lever), la mesure va passer en dessous des 120 W/m2; mais peut-on alors parler d'une fin/début de journée nuageuse ? Pas vraiment il faudrait donc comparer la valeur théorique maximale qui est fonction de la hauteur du soleil dans le ciel et la mesure effectuée par le capteur. Comme notre station est placée en montagne, il faudrait aussi intégrer à la formule la géométrie des montagnes nous environnant. Un brin compliqué ...

Le rayonnement dépend de la saison, de la couche atmosphérique au-dessus de nos têtes et de la qualité du ciel (transparence), voici les valeurs maximales au dessus de la couche atmosphérique:

lorsque le Soleil est à 153 millions de kms de la Terre (aux environs du 21 juin), l’ensoleillement est de 1318 W/m²,
lorsque le Soleil est à 148 millions de kms de la Terre (aux environs du 21 décembre), l’ensoleillement est de 1409 W/m².

Ces valeurs ne pourront jamais être atteintes au niveau du sol, sauf en cas de reflexion ou de concentration du rayonnement (lentille, miroir, ...) et ce à cause de l'absorption atmosphérique. Le maximum de rayonnement sur terre moyenné sur une année (été, automne, hiver, printemps) et sur les heures jours/nuit et de l'ordre de 300 à 340 W/m2 au niveau du sol. Mais ce chiffre n'est pas valable pour la Suisse, voir le tableau édité par météo-suisse.

Le rayonnement UV est une autre mesure de l'énergie solaire atteignant notre planète. L'ancienne station Irox avait un détecteur UV, la nouvelle Vantage Pro2 intallée le 10 avril 2010 n'a pas de capteur UV.

Rayonnement ultra-violet (UV): le rayonnement solaire est divisé en trois groupes, selon leur longueur d'onde: rayonnement ultra-violet, lumière visible et rayonnement infra-rouge. Les UV, qui ne peuvent ni être vus ni ressentis, sont responsables de dommages aux cellules humaines: coups de soleil, vieillissement de la peau, cancer de la peau, cataracte.
Les UV sont divisés en UV-A (95% du rayonnement UV), les UV-B (5%, les plus dangereux) et les UV-C qui n'atteignent pas la surface terrestre.
L'intensité des UV dépendent de la nébulosité (attention, même une couverture nuageuse laisse passer les UV), de l'heure, de la surface du sol (réverbération, eau, neige), de l'altitude et de la latitude, de la concentration d'ozone atmosphérique, de la présence ou non d'aérosols (polluants atmosphériques).

Index UV: c'est un indicateur simple de l'intensité du rayonnement UV et qui permet d'en estimer le danger.